Saravah

Saravah
C'est à bord de ce joli bateau que nous effectuons notre traversée du Pacifique

mardi 13 décembre 2011

Le bateau flotte!!






Je sais, je sais… je vous ai négligé ces deux dernières semaines Mais! Comme vous le savez, j’avais de bonnes raisons. Deux semaines à attendre la réparation de la grue qui mènerait, le bateau et nous, sur les eaux turquoises du Vénézuela.
Le jour J est arrivé.
Saravah est de retour dans son élément.
12h00 : On nous annonce la grande nouvelle, la grue est fonctionnelle. Wouhou! On ouvre une bière. Tout le monde ici se réjoui.
14h00 : Le monstre métallique s’avance vers Saravah, l’air de vouloir la dévorer toute crue. Une équipe de quatre hommes s’efforce de placer les courroies sous la coque tandis que Laurent et Bertrand, déjà à bord, manœuvrent des cordages qui nous aiderons, un peu plus tard, à libérer Saravah de la grue.
Moi, je prends des photos et des vidéos. Je veux à tout prix inscrire ce moment dans les anales. C’est quand même un grand événement pour nous… tous ces travaux effectués à la sueur de nos fronts : beaucoup de sacres (Laurent a dû lâcher une bonne centaine de « putain de bordel de merde à la con en cognant sur le moteur… »), beaucoup d’ajustements et de réajustements, mais surtout, beaucoup de plaisir à rigoler entre nous. Ce dernier mois a été des plus agréables et des plus productifs. J’en garde un très bon souvenir.
La grue, donc, transporte avec aisance notre embarcation jusqu’à la rive, là où nous attendent déjà nos fans. Yannick, Malia, José, James, Laurence et Pascal regardent la scène du quai, caméra à la main. L’impatience se fait sentir, l’excitation aussi. 
… Et Vlan! Ça y est!! Saravah reprend vie.  Elle se libère de ses entrailles et se détache du monde terrestre.  Anna et moi allons vite rejoindre Laurent et Bertrand à bord à l’aide de l’annexe gonflable. Il est grand temps de tester ce navire!
Je prends la barre, Laurent et Bertrand déploient les voiles, une gîte s’installe, la vitesse augmente….. Dieu que ça fait du bien!! … les mots me manquent pour décrire la scène.  Et comme si ce n’était pas assez parfait, des dauphins apparaissent tout près de nous et se mettent à faire des prouesses hors de l’eau. Non mais c’est tu pas hallucinant ça!!! LOL. Qui l’eut cru. Un accueil sans précédent…  voir inespéré.
On revient au mouillage assez rapidement, histoire de reprendre nos esprits. J’ai un bon pressentiment… notre première nuit sur l’eau, à se faire bercer par les vagues, sera porteuse de rêves et d’enchantements


2 commentaires:

  1. Allo Elsa.

    Content de savoir que çà se passe bien avec l'équipage. C'est, sans contredit. le plus important.
    Je vois que vous subissez des délais imprévus, mais en voile, c'est souvent comme çà: le moment du départ est soumis à plein d'aléas et celui de l'arrivée encore plus.
    Content aussi de voir que vous naviguerez sur un voilier d'acier (ou d'alu ?). Vive la solidité. L'acier, c'est pas mal plus sécuritaire que nos bateaux de lacs faits en "plastique" De plus, la longueur (33 pieds) sera parfaitement suffisante.
    En plus, sur un 33 pieds, les manoeuvres sont plus rapides et moins épuisantes que sur un très grand voilier.
    Je vois sur une photo que vous avez un enrouleur de génois, des "marches" pour grimper au mat et de bons équipements pour recharger les piles. N'oublie pas, chaque matin de faire une petite prière pour remercier le dieu de la mer de mettre ces merveilles à ta disposition. Tu les apprécieras, à coup sûr.

    Bien sûr, j'ai visité le blog de votre capitaine. Bon marin expérimenté (3 traversées de l'Atlantique) il saura réduire la voilure à temps, (on dit que si l'idée d'une manoeuvre de sécurité te passe par la tête, c'est en plein le bon moment de la faire avant que cà ne devienne acrobatique) (Tu faisais surement la même chose sur le lac Baikal)
    De plus, ton capitaine saura surement trouver les iles quand elles se laisseront à peine deviner à l'horizon. Tu vivras alors cette quasi magie de découvrir qu'après des jours de pleine mer, l'île visée te fait des clins d'oeil.

    Comme tu as de très bonnes connaissances en utilisation de compas et cartes, ne rate pas l'occasion de te familiariser avec les instruments de navigation. Ce sera un acquis pour bien longtemps.

    Alors, bon voyage, rabats ton capuchon durant les grains et profites bien de cet équateur aux vents chauds qui te conduira en Australie.

    Georges Tremblay

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  2. "Putain de bordel de merde à la con" ah ah!!! jte retrouve bien là mon pt'it lolo!!!!!!
    Bon courage à vous les loulous!!et bonne traversée! Et merci à toi elsa pour ce blog qui nous permet de suivre votre épopée en "presque direct"! bisous et take care :).
    Nico cce

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